Fascias

Les fascias (aussi appelés tissus conjonctifs ou tissu neuromyofascial) représentent l’ensemble des tissus qui enveloppent la majorité des structures du corps : muscles, nerf, os, vaisseaux sanguins, viscères… Les fascias séparent et en même temps connectent toutes ces structures entre elles.

La qualité des fascias a une grande influence sur l’apparence générale du corps. Des fascias de bonne qualité (homogènes, souples, sans adhérences) donnent immédiatement un coup de jeune à l’enveloppe corporelle.

Les fascias sont essentiellement composés d’eau (60%), de collagène, d’élastine et de protéoglycanes (sorte d’éponge qui garde l’eau dans les fascias).  Si vous n’avez pas suffisamment d’eau dans vos tissus, pas suffisamment de protéoglycanes, si les structures de collagène et d’élastine sont mal alignées ou présentes en trop grande quantité, vos fascias ne sont pas en bonne santé.

Les fascias sont très sensibles à toutes formes d’agression physique, psychologique ou biologique.

Lors d’un stress, le fascia se rétracte, se crispe et s’immobilise. Cette réaction d’adaptation est en principe réversible mais il est fréquent que des tensions s’installent et perturbent l’équilibre général de l’organisme. Les chocs physiques et psychologiques peuvent rester « inscrits » dans le corps à notre insu. Une fragilité s’installe et permet à des pathologies plus sérieuses de se développer.

Il a également été montré qu’ils sont capables de se contracter indépendamment des muscles et d’avoir une influence sur la dynamique musculaire. Ils emmagasinent l’énergie et organisent la transmission des forces musculaires. Sans les fascias certains mouvements seraient impossibles ou disharmonieux et de moindre amplitude.  

Leur innervation sensitive participe à la proprioception et à la nociception, ce qui fait en fait le plus grand organe sensoriel du corps humain. Étroitement lié au système nerveux végétatif, il envoie continuellement des signaux au cerveau.

La moindre contrainte, telle que des pressions ou des tractions, sollicite l’ensemble de l’édifice architectural. Il faut imaginer que le fascia pénètre de la périphérie vers la profondeur organique jusqu’à l’unité microscopique de la cellule.

Les méridiens d’acupuncture voyagent à travers les fascias leur cartographie est très similaires des chaînes des fascias. Les dernières étudent démontrent un relâchement des fascias après l’insertion d’une aiguille d’acupuncture.

« Quand on ne bouge pas, on se rouille. » Robert Schleip, spécialiste des fascias.

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